Après le choc, la renaissance véritable. Cyril Dion nous fait découvrir des initiatives d’ampleur pour régénérer la terre, les océans, mais aussi l’économie et les systèmes politiques. Que ce soit au Mexique, en Australie et au Bénin, il nous fait découvrir les bienfaits de l’économie circulaire. Au-delà, il part à la rencontre des pionniers de l’école de demain en Allemagne et de nouvelles formes de démocratie en Irlande. Aujourd’hui, nous avons besoin d’actions coordonnées, afin d’élaborer un récit commun et redonner un sens à notre existence et à nos civilisations.
La crise climatique est un terrible avertissement mais aussi une formidable opportunité pour régénérer et construire de nouveaux équilibres. Dans le dernier épisode, Cyril Dion part dans le monde entier à la découverte d’initiatives de grande ampleur qui prouvent que faire renaître la terre est possible. Une des plus belles initiatives mondiales de ces dernières années a été initiée par un petit garçon de 9 ans (qui en a aujourd’hui 25), devenu président d’une association de reforestation au Mexique, et qui a inspiré des milliers d’enfants dans le monde. Cyril Dion nous montre aussi que les recherches aboutissent et restaurent une biodiversité magique à grande échelle, au large de la Grande Barrière de Corail.
Face à l’adversité, des fermiers comme Colins Seis inventent de nouveaux modes de culture, plus écologiques et plus rentables, et deviennent un exemple à suivre. Cyril Dion nous explique ensuite l’importance d’une nouvelle économie circulaire. Il se rend au Bénin où une ferme entièrement autonome produit sa propre énergie, sans une once de produit chimique ou de pétrole. Isabelle Delannoy quant à elle, présente le concept d’économie symbiotique, dont les bienfaits sont visibles jusqu’à Portland aux USA. Cyril Dion explore aussi ce que pourrait être une société avec de nouveaux modèles. Il nous fait découvrir les écoles dans les bois allemands, avec des enfants beaucoup plus autonomes. Des hommes et des femmes qui choisissent un mode de vie durable, résilient et local, à la manière de David Holmgren, écologiste enthousiaste et inventeur de la permaculture.
En conclusion, Cyril Dion constate que tous ces changements politiques interviennent grâce à la coopération, la créativité, mais aussi au rapport de force. Aujourd’hui, nous avons besoin des zadistes, des faucheurs volontaires, des désobéissants mais aussi des entrepreneurs sociaux, des élus courageux, des ONG grand public, des cinéastes, des journalistes, mais à condition que la stratégie poursuivie par tous ces acteurs soit coordonnée. Pour y parvenir, Cyril Dion pense que nous devons élaborer une ébauche de récit commun, pour redonner un sens à notre existence et à nos civilisations.